Avocat divorce à Chambéry : démarches, tarifs et accompagnement
Publié le : 18 juillet 2025
Vous souhaitez divorcer à Chambéry ? Voici tout ce que vous devez savoir avant d’entamer une procédure
La décision de divorcer est souvent l’aboutissement d’un long cheminement personnel et conjugal. Mais une fois cette décision prise, beaucoup se demandent : par où commencer ? Voici les étapes clés pour initier une procédure de divorce.
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1. Envisager un dialogue, si cela est possible
Dans certaines situations, malgré les tensions, un échange avec votre époux(se) reste envisageable. Si vous sentez que le dialogue est possible, même minimal, il est souvent utile de poser les bases de ce que chacun souhaite :
- Est-ce que les deux parties souhaitent divorcer ?
- Souhaitent-elles éviter un conflit judiciaire ?
- Peuvent-elles s’entendre sur les grandes lignes (résidence des enfants, partage des biens, pension alimentaire) ?
Si les réponses sont globalement positives, il sera peut-être possible d’opter pour un divorce par consentement mutuel, procédure la plus simple, la plus rapide et la moins coûteuse.
⚠️ Attention : même dans le cadre d’un divorce amiable, chaque époux doit obligatoirement être assisté par son propre avocat, conformément à l’article 229-1 du Code civil. Il n’est donc pas possible de « partager » le même avocat pour deux.
2. Prendre rendez-vous avec un avocat
Que le divorce soit envisagé de façon amiable ou contentieuse, la première démarche concrète doit être la consultation d’un avocat.
Ce premier rendez-vous est fondamental, car il vous permet de :
- Comprendre les différents types de divorce (amiable,pour altération du lien conjugal, pour faute…)
- Évaluer les conséquences juridiques de la séparation (partage des biens, garde des enfants, pension…)
- Obtenir des réponses personnalisées selon votre situation (domicile commun, patrimoine, violences éventuelles, situation financière…)
Un avocat pourra également vous conseiller sur l’opportunité ou non d’une procédure amiable, sur les documents à réunir, ou encore sur les délais à anticiper.
💡 Même si vous êtes encore dans une phase d’hésitation, un premier rendez-vous permet souvent d’éclaircir les options et de prendre une décision informée, dans un cadre serein et confidentiel.
3. Anticiper les échanges avec le conjoint et son avocat
Une fois accompagné(e) par votre propre avocat, vous pourrez aborder plus sereinement la discussion avec votre époux(se), en étant bien informé(e) sur vos droits, vos obligations, et les points sur lesquels il est possible ou non de transiger.
Si votre conjoint est également assisté par un avocat, les deux conseils pourront entrer en contact pour :
- Initier une procédure amiable si un accord est envisageable
- Échanger sur les modalités pratiques d’une séparation temporaire
- Organiser le dépôt d’une convention de divorce ou, à défaut, engager une procédure devant le juge
En résumé :
- La première démarche consiste à ouvrir le dialogue si c’est possible
- Puis à consulter un avocat pour faire le point sur votre situation
- Ensuite, à organiser les échanges dans un cadre juridique sécurisé
Faire les choses dans cet ordre, avec l’aide d’un professionnel du droit, vous permettra d’éviter les erreurs parfois lourdes de conséquences (départ précipité du domicile, mauvaise entente sur les enfants, mésentente sur les biens…).

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Les différents types de divorce en France
Le droit français prévoit quatre types de divorce, à choisir en fonction du niveau d’entente entre les époux, des circonstances de la séparation, et de la volonté ou non d’éviter un passage devant le juge.
Chaque procédure a ses spécificités, ses avantages et ses contraintes. Voici un article qui vous permet de mieux comprendre ce qui pourrait s’appliquer à votre situation.
1. Le divorce par consentement mutuel (ou divorce amiable)
C’est la procédure la plus rapide, la plus simple et la moins conflictuelle. Les époux sont d’accord à la fois sur le principe du divorce et sur toutes ses conséquences (résidence des enfants, pension alimentaire, partage des biens, etc.).
Depuis 2017, ce divorce ne nécessite plus de passer devant un juge, sauf si un enfant mineur souhaite être entendu. La convention de divorce est simplement signée par les deux époux et leurs avocats, puis déposée chez un notaire.
Attention : malgré le caractère amiable, chacun des époux doit être assisté par son propre avocat.C’est une obligation légale posée par l’article 229-1 du Code civil :
« Les époux ne peuvent consentir mutuellement à leur divorce […] que si chacun d’eux est assisté par un avocat. »
Il n’est donc pas possible de prendre un seul avocat pour deux, même si cela semble plus économique.
2. Le divorce pour acceptation du principe de la rupture
Ce type de divorce est utilisé lorsque les deux époux sont d’accord pour divorcer, mais ne parviennent pas à s’entendre sur les conséquences : pension alimentaire, autorité parentale, attribution du logement, etc.
Dans ce cas, le juge est saisi pour trancher les points de désaccord.
Ce divorce est parfois appelé « divorce accepté » et suppose que chaque époux signe un acte reconnaissant qu’il accepte le principe de la rupture.
3. Le divorce pour altération définitive du lien conjugal
Ce divorce s’applique lorsque les époux vivent séparés depuis au moins un an, sans qu’il soit nécessaire d’invoquer une faute ou un accord préalable.
Il est souvent utilisé lorsque l’un des conjoints refuse de divorcer ou n’a pas donné signe de vie depuis un certain temps. Il suffit alors de prouver l’absence de vie commune depuis au moins 12 mois au moment de l’assignation.
Cette procédure est utile pour sortir d’un blocage lorsque le dialogue est impossible.
4. Le divorce pour faute
Ce type de divorce est fondé sur la violation grave des devoirs et obligations du mariage (article 242 du Code civil).
A titre d’exemple, il peut être demandé lorsque l’un des époux reproche à l’autre des violences physiques ou psychologiques avérées.
Il s’agit d’une procédure plus longue, souvent éprouvante, et nécessitant la preuve des fautes reprochées(témoignages, attestations, constats d’huissier…).
Quel type de divorce choisir ?
Tout dépend de votre situation personnelle :
→ divorce par consentement mutuel
→ divorce accepté
→ divorce pour altération du lien conjugal
→ divorce pour faute
Un avocat à Chambéry pourra vous guider vers la procédure la plus adaptée et vous accompagner à chaque étape, dans un cadre clair et sécurisé.

Comment se déroule une procédure de divorce ?
Une fois la décision prise et le type de divorce identifié avec votre avocat, il est essentiel de comprendre comment va concrètement se dérouler la procédure. Bien que chaque situation soit unique, les grandes étapes restent globalement les mêmes. Voici ce à quoi vous devez vous attendre.
Choix du type de divorce et consultation d’un avocat
Tout commence par un premier rendez-vous avec un avocat à Chambéry, qui vous aidera à déterminer la procédure la plus adaptée à votre situation. Si un divorce amiable est envisageable, votre conjoint devra également consulter un avocat.
Pour en savoir plus ou demander une estimation, rendez-vous sur la page dédiée aux honoraires de Me Roulot.
Rédaction de la convention ou de la requête
- Dans le cadre d’un divorce par consentement mutuel, les deux avocats rédigent une convention de divorce qui détaille tous les accords (partage des biens, pension alimentaire, garde des enfants, etc.).
- Dans le cadre d’un divorce contentieux, l’un des conjoints (ou son avocat) saisit le juge aux affaires familiales en déposant une requête introductive d’instance.
Signature de la convention ou audience devant le juge
- En divorce amiable, une fois la convention finalisée, elle est signée par les deux époux et leurs avocats, puis transmise à un notaire dans un délai de 7 jours pour enregistrement.
- En divorce contentieux, une audience d’orientation et sur mesures provisoires est organisée le temps de la procédure : le juge peut fixer la résidence des enfants, attribuer le domicile conjugal provisoire, décider d’une pension alimentaire, etc.
Instruction du dossier
- Dans les divorces contentieux, les avocats échangent des conclusions et des pièces pour défendre les intérêts de leurs clients. Cette phase peut durer plusieurs mois.
Audience de plaidoirie
- En contentieux : à l’issue de l’instruction, une audience de plaidoirie a lieu, au cours de laquelle chaque avocat expose les arguments.
- En amiable : aucun passage devant le juge, la convention est uniquement enregistrée par le notaire.
Prononcé du divorce
- En contentieux, le juge rend une décision de divorce, notifiée à chaque partie.
- En amiable, le notaire enregistre l’acte, qui a force exécutoire. Néanmoins le divorce n’est opposable aux tiers qu’à compter de l’inscription sur les actes d’état civil.
Quelle est la durée moyenne d’un divorce ?
La durée d’une procédure de divorce dépend principalement du type de divorce choisi et du degré de conflit entre les époux.
- Délai moyen : 4 à 8 mois
- Peu de formalisme, pas de juge
- Idéal si les époux qui ont peu de désaccords
- Délai moyen : entre 12 et 24 mois
- Dépend du calendrier du tribunal, du volume d’échanges entre avocats, et de la complexité des désaccords
💡 À noter : la séparation de fait depuis plus d’un an est un préalable au divorce pour altération définitive du lien conjugal, mais elle ne suffit pas à raccourcir la procédure judiciaire.

Peut-on quitter le domicile conjugal avant le divorce ?
C’est une question que beaucoup de personnes se posent dès les premières tensions : Ai-je le droit de partir du domicile avant que le divorce ne soit officiellement prononcé ?
En droit français, la réponse est nuancée. Tout dépend du contexte, du type de divorce envisagé, et des éventuelles fautes qui pourraient être reprochées par l’autre conjoint.
Une obligation légale de cohabitation
Le mariage implique un certain nombre de devoirs, dont l’obligation de communauté de vie. Cela signifie notamment que les époux doivent cohabiter, c’est-à-dire vivre sous le même toit, sauf situation exceptionnelle.
Quitter le domicile conjugal sans l’accord de son époux(se), ou sans autorisation du juge, peut être perçu comme une violation de cette obligation, et donc constituer une faute dans le cadre d’un divorce contentieux.
Risque : être accusé de faute
Dans le cadre d’un divorce pour faute, l’abandon du domicile conjugal est l’un des motifs les plus couramment invoqués. Si votre conjoint décide d’entamer cette procédure, il pourra vous reprocher ce départ comme un manquement aux devoirs du mariage, ce qui pourrait avoir des conséquences sur :
- les torts retenus dans la décision de divorce,
- la répartition des frais de justice.
Néanmoins cet abandon doit être corroboré de conséquences graves sur votre vie pour aboutir.

Des exceptions légitimes au départ du domicile
Lorsqu’un conjoint est victime de violences, verbales, physiques ou psychologiques, il peut et doit quitter le domicile pour sa sécurité. Des mesures de protection peuvent ensuite être mises en place par le juge (ordonnance de protection, interdiction d’approcher, etc.).
Lorsque la vie commune devient invivable ou met en péril l’équilibre psychologique ou émotionnel d’un époux, un départ peut être envisagé, mais uniquement avec prudence et stratégie juridique.
Il peut arriver que le conjoint doit s’absenter temporairement du domicile pour des raisons indépendantes du conflit conjugal (mutation, hospitalisation…), auquel cas le départ ne sera pas interprété comme une volonté de rompre la vie commune.
Divorce pour altération définitive du lien conjugal : une alternative
Si vous quittez le domicile et que votre conjoint refuse de divorcer ou tente d’invoquer une faute, vous pouvez envisager un divorce pour altération définitive du lien conjugal.
Il suffira alors de prouver une séparation de fait depuis au moins 1 an au moment de l’assignation, sans avoir à justifier les raisons de votre départ.
C’est souvent la voie choisie lorsque le dialogue est rompu, mais qu’aucune faute grave n’est à reprocher.

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Quel est le tarif d’un avocat pour un divorce à Chambéry ?
Le coût d’un divorce est souvent une source d’inquiétude pour les époux qui envisagent une séparation. Pourtant, il n’existe pas de tarif unique : les honoraires d’un avocat dépendent de plusieurs critères, et chaque dossier fait l’objet d’une évaluation personnalisée.
De quoi dépend le coût d’un divorce ?
Les honoraires varient principalement en fonction de :
Un divorce amiable (ou par consentement mutuel) implique moins d’échanges, de formalités et d’incertitudes qu’un divorce contentieux. Cela se répercute naturellement sur les honoraires.
Un couple sans enfant ni bien commun aura un dossier plus simple qu’un couple avec résidence principale, enfants mineurs, dettes communes, entreprises ou indivision complexe.
Plus les époux s’opposent (résidence des enfants, pensions, partage du patrimoine), plus le travail de l’avocat sera conséquent (rédactions, négociations, audiences…).
Rédaction de convention, présence à plusieurs audiences, recours à des experts (notaires, commissaires de justice, etc.), gestion des biens communs…
Les avocats appliquent souvent des sommes forfaitaires pour la procédure mais parfois, la procédure ne pouvant être prévisible un tarif au temps passé ou un dépassement d’honoraires peut être appliqué.
Qui paie l’avocat dans un divorce ?
En principe, chaque époux règle les honoraires de son propre avocat, comme le prévoit la loi.
A Chambery, dans le cadre contentieux, le juge laisse souvent à la charge de chaque partie les frais qu’ils ont dû engager et notamment les frais d’avocat.
Dans le cadre d’un divorce amiable, les époux peuvent convenir d’une répartition différente dans la convention de divorce (par exemple : 50/50 ou un seul des deux prend en charge la totalité).
Toutefois, même dans ce cas, chaque avocat doit être payé par son propre client. Si la convention prévoit un remboursement ultérieur par l’autre époux, c’est une clause à faire valoir après la procédure, mais elle ne dispense pas du paiement initial.
Paiement en plusieurs fois et aide juridictionnelle
Certains cabinets, comme celui de Maître Floriane Roulot à Chambéry, peuvent proposer :
- des facilités de paiement échelonnées selon l’avancement du dossier,
ou vous accompagner dans une demande d’aide juridictionnelle si vos ressources le justifient.
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